|  | Venus - prévisions pour le passage de 1769   
              
                |  |  
                | Joseph-Jérôme 
                    de Lalande (1732-1807) 
                    publie en 1760 une carte du monde traduisant la visibilité 
                    du passage de Vénus le 3 juin 1769, au Nord de l'Europe, 
                    en Amérique, dans le Pacifique puis en Asie. Lalande 
                    écrit en titre "Figure du passage 
                    de Vénus". Cette carte est une amélioration 
                    de celle incluse dans les Mémoires de l'Académie 
                    royale des sciences de 1757 (fig. 6 
                    p. 253). © Gallica, BNF. |  1 20269(6) 
              Lalande, Jérôme de, Explication de la figure du passage 
              de Vénus sur le disque du Soleil, qui s'observera le 3 juin 
              1769 ; avec les résultats du passage observé 
              en 1761 », Paris, 1764, in 4. Texte imprimé en français (26 pages en texte intégral). © Bibliothèque de l'Observatoire de Paris. 2 A 
              Delineation of the Transit of Venus expected in the Year 1769, 
              by Mr. James Ferguson, to the Right Honourable the Earl of Macclesfield, 
              President of the Royal Society. Philosophical Transactions Giving Some Account of the Present 
              Undertakings, Studies, and Labours, of the Ingenious, in Many Considerable 
              Parts of the World, vol. LIII, For the Year 1763, London, 1764, 
              p. 30. Texte imprimé en anglais, illustré. © Gallica, BNF. 3 1628(1) 
              Pingré, Mémoire sur le choix et l'état des 
              lieux où le passage de Vénus du 3 juin 1769 pourra 
              être observé avec le plus d'avantage ; et principalement 
              sur la position géographique des isles de la mer du Sud, 
              Paris, 1767, in 4. Texte imprimé en français (95 pages en texte intégral) 
              : analyse des observations du passage de Vénus de 1761 - 
              prévisions pour le passage de 1769. © Bibliothèque de l'Observatoire de Paris. 
              
              
              
              
              
              
                 
                  | TEXTE | ICONO | Pingré, 
                      Mémoire sur le choix et l'état des lieux où 
                      le passage de Vénus du 3 juin 1769 pourra être 
                      observé avec le plus d'avantage ; et principalement 
                      sur la position géographique des isles de la mer 
                      du Sud, Paris, 1767, in 4, pl. |   
                  | PAGE 3 |  | « En 
                      vain l'astronomie indiquerait-elle les lieux les plus propres 
                      à cette observation : si ces lieux sont situés 
                      en pleine mer, si leur position est incertaine, si ce sont 
                      des îles inaccessibles, s'ils n'offrent aucun port 
                      où le vaisseau qui aura conduit l'astronome puisse 
                      demeurer à l'abri ; si l'on n'y jouit que rarement 
                      de la vue du Soleil, s'ils sont habités par des Nations 
                      sauvages & féroces, avec lesquelles il faille 
                      être perpétuellement sur ses gardes ; 
                      alors le succès de l'observation devient impossible, 
                      ou du moins fort équivoque. Cette réflexion 
                      m'engage à embrasser deux objets dans ce Mémoire ; 
                      le premier sera purement astronomique, le second, sur lequel 
                      il faudra nécessairement que je m'étende davantage, 
                      sera plus directement du ressort de la Géographie. » |   
                  | PAGES 
                      3-17 |  | Première 
                      partie : « Des lieux où l'effet de 
                      la parallaxe sera assez sensible, pour que de l'observation 
                      même on puisse conclure la quantité de cette 
                      Parallaxe. » |   
                  | PAGE 6 |  | « Table 
                      des lieux du Soleil & de Vénus le 3 juin 1769. » |   
                  | PAGE 9 |  | « Table 
                      des effets de la parallaxe sur les attouchements intérieurs 
                      des bords du Soleil & de Vénus, dans la conjonction 
                      écliptique du 3 juin 1769. » |   
                  | PAGES 
                      17-92 |  | Seconde 
                      Partie : « Recherches géographiques 
                      sur l'état & la position des lieux où 
                      l'on pourra observer le passage de Vénus avec le 
                      plus d'avantage. » |   
                  | PAGE 18 |  | « Je 
                      commence par la mer du Sud. Pour que l'on puisse m'y suivre 
                      plus facilement, je mets sous les yeux de mes lecteurs une 
                      carte géographique de la partie de cette mer. » Explication de la carte page 92. |   
                  |  | PAGE 93 
                      ICONO CARTE | CARTE 
                      de la mer du Sud. |   
                  | PAGE 19-77 |  | Historique 
                      des découvertes d'îles : position, description, 
                      navigation, climat, anecdotes, conditions de vie, nourriture… 
                      récits à partir des relations de voyages des 
                      explorateurs. |   
                  | PAGES 
                      77-81 |  | « Du 
                      choix des isles de la mer du Sud les plus convenables pour 
                      l'observation du passage de Vénus », « de 
                      la partie septentrionale de la mer du Sud ». |   
                  | PAGES 
                      81-87 |  | « Du 
                      continent de l'Amérique. » |   
                  | PAGES 
                      88-90 |  | Conclusion. |   
                  | PAGE 88 |  | « Les 
                      conjonctions de 1874 & de 1882, arrivant au mois de 
                      décembre, ne pourront être aussi utiles que 
                      celles de 1769, à moins qu'on ne pousse les découvertes 
                      vers le Sud jusqu'au cercle polaire, & même au-delà 
                      . A la conjonction de 2004, la latitude de Vénus 
                      ne sera pas assez grande ; l'effet de la parallaxe 
                      sur les différentes durées du passage ne sera 
                      pas, à beaucoup près, aussi sensible qu'il 
                      doit l'être au passage prochain : en 2012, le 
                      passage sera à peu près aussi avantageux qu'en 
                      1769 ; mais il faudra pareillement se transporter dans 
                      les isles de la mer du Sud, pour en tirer tout le parti 
                      possible. » |   
                  | PAGES 
                      89-90 |  | « Il 
                      ne suffit […] pas qu'une Puissance envoie un observateur 
                      dans la mer du Sud, il est à désirer que l'exemple 
                      soit imité, & même que les Astronomes délégués 
                      se concertent, s'il est possible, pour ne pas courir le 
                      même parallèle. Il s'agit d'une observation 
                      précieuse, essentielle, unique : qu'on manque 
                      l'occasion, les raisonnements les plus solides des savants, 
                      la bonne volonté & le zèle des Astronomes, 
                      les richesses & l'autorité des plus puissants 
                      Monarques ne la feront point renaître. » |  4 On the Transit of Venus in 1769. To the Right Honourable The Earl 
              of Morton, President, To the Council and Fellows of the Royal Society, 
              this Discourse is, with all Humility, inscribed, By their humble 
              Servant, Thomas 
              Hornsby. Thomas Hornsby (1733-1810), 
              professeur à Oxford, calcule les prévisions pour le 
              passage de 1769. Il suppose 8,7" et prévoit, à cause 
              de la parallaxe, un allongement de la durée observée 
              du passage de 11 min 40 s à Tornea (Finlande 
              actuelle) ou 11 min 19 s à Wardhus (Vardö, 
              au Nord de la Norvège). La durée sera au contraire 
              raccourcie de 12 min 53 s à l'antipode de Tornea 
              (p. 334), correspondant à un écart maximal de 
              plus de 24 minutes en 1769 (alors que Halley ne prévoyait 
              que 17 minutes pour 1761, avec une parallaxe supposée 
              de 12,5"). D'où l'intérêt d'entreprendre une 
              expédition dans les mers du Sud. Moins d'un an et demi après 
              la publication de ce mémoire, l'Anglais Samuel Wallis 
              découvre l'île de Tahiti en juin 1767... Philosophical Transactions Giving Some Account of the Present 
              Undertakings, Studies, and Labours, of the Ingenious, in Many Considerable 
              Parts of the World, vol. LV, For the Year 1765, London, 1766, p. 
              326-344. Texte imprimé en anglais. © Gallica, BNF. |